Jean-Baptiste Juif, travailla en tant que chef d'atelier à l'usine de soierie de Besançon, aux Prés-de-Vaux. Cette usine fut fondée par Hilaire de Chardonnet, inventeur de la soierie artificielle en 1890. Il travailla ensuite pour la fabrique de soie artificielle d'Obourg, fondée en 1904 et placée sous la direction technique de l'ingénieur Maurice Denis, ancien directeur technique de l'usine des Prés-de-Vaux. Il en démissionne, semble-t-il, en 1912. Après la guerre 1914-1918, ayant abandonné le métier, il est à nouveau sollicité par la société "La Soie artificielle française" et par Chardonnet, qui y est employé comme ingénieur technique, pour travailler dans une nouvelle usine à Rennes.

Entré par don en 2013.

• Rapport du conseil d'administration de la Société anonyme pour la fabrication de la soie de Chardonnet (1904).
• Fabrique de soie artificielle d'Obourg, participation à l'installation de l'usine et démission de Jean-Baptiste Juif : correspondance envoyée par l'ingénieur Maurice Denis et par des membres de la société (1912-1919).
• Usine de soierie de Rennes, projet d'embauche pour Jean-Baptiste Juif : correspondancereçue d'Hilaire de Chardonnet et de différents administrateurs de la soirie artificielle française, quelques brouillons de lettres de sa main, une lettre adressée à sa femme Maria depuis Rennes (1921).